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Jimy Raven
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Jimy Raven


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MessageSujet: My text !   My text ! EmptyVen 17 Nov - 3:19

Amis de coeur : Livre 1, le pays des rêves.


Chapitre 1 : Edy Ryan


Le soir, il est minuit et quelques ! Je ne peux plus garder toutes ces choses au fond de moi !
Et si j’ai décidé de les écrire, c’est simplement parce que je crois que peut être, vous aussi assis ou allongés sur votre lit, vous ressentez les mêmes choses ?
Comment ne pas dire par où commencer ? Je devrais sûrement annoncer la couleur de tout ça ! Je me nomme Ed, le diminutif d’Edi et je porte le nom de mon père, Ryan.
Il y a maintenant quelques mois que je me dis chaque fois que j’ouvre les yeux : « Il faut que ça change ! » Je le hurle tellement fort ces temps ci que je puis m’entendre le dire en dormant ! Ce murmure si profondément inscrit en moi que je me permets, par le bénéfice du doute, de me dire que je suis fou ! Comment en suis-je arrivé là ? Oh longue histoire en fait !
Mais hey ! Si nous devons passer du temps ensemble, autant commencer cette histoire par le début non ? Eh bien le plus simple dans l’immédiat serait de préciser que j’ai dix-sept ans et que je suis encore loin de ce que l’on peut appeler quelqu’un de responsable.
Dans un an je serais majeur, et voilà que mes peurs affluent à la dernière minute alors que je les ai ignorées tout au long de ces années, les mettant sous vides, mais sachant qu’un jour elles finiraient par ressortir. Ce jour fut arrivé !

Il y a trois mois environ, dans mon village tout semblait comme d’habitude ! La vie dans un petit endroit de la France où tout le monde connait tout le monde. La boulangère, qui vendait toujours son pain aussi bien chaque matin, une queue remontant jusqu’aux devants du petit commerce, les petites mamies qui sortaient pour prendre l’air, sûrement par une lassante journée qui s’annonçait à nouveau pour nous tous ! Comme tous les Hivers en fait, moi l’hiver ça m’a toujours déprimé ! Le plus amusant dans ce genre de village, c’est que l’on ne sait jamais, au moment où l’on s’y attend le moins, une oreille indiscrète vous écoute, répandant des rumeurs que personne ne désirerais entendre sur soit ! Et pourtant … Voilà à quoi se résumait la vie ici ! Une série d’étiquette que l’on vous attribue à défaut de vous connaître !
Voilà peut être une grande partie de mon quotidien ainsi que de mon enfance.
Voici peut être un point intéressant, mon jeune âge ! Et oui il y en a des choses à dire, pas que je ne puisse pas vous exprimer à quel point depuis que j’ai pleuré pour la première fois, souffrant de mes première bouffées d’air, la vie avait une odeur infecte ! Une odeur d’enfer.
Nous savons alors dès la naissance, dès notre procréation, nous savons que nous devons survivre. Mais pour toute survie, il faut déjà vivre, combien déjà n’y sont pas ou plus parvenu insupportés par le fait de devoir porter un si lourd fardeau qu’est l’existence.
Malgré ce que tout cela implique, nous vivons ! Et c’est précisément là que les choses deviennent intéressantes. Moi je vie depuis dix-sept ans, d’autre depuis trois ans, certain vont atteindre leur cent années. Un sentiment d’égarement, une question m’a affolée toute ces années : « Comment suis-je donc arrivé là ? Quel rôle je dois jouer sur cette Terre ? »
Pour être honnête je n’en sais encore trop rien. Voilà l’essentiel de ce que je peux dire concernant mon enfance ! Inutile de vous bassiner avec les rutabagas traditionnels d’un début d’histoire particulièrement longue sur les déboires d’un martyr de la vie.
« Ma mère était alcoolique », « Mon père m’a traumatisé », « Pour mes trois ans je me suis cassé le bras et j’en souffrirais à vie », sûrement pas ! Je crois que l’intérêt de l’enfance et de grandir, en tout cas dans mon cas, se base sur bien d’autres valeurs que trop peu osent encore évoquer. Je n’ai jamais été si équilibré que cela comme garçon, bien que je n’en eu point les moyens. Déménagements sur déménagements, là je crois que vous avez tout compris ?
Amis sur amis et établissements sur établissements donc. Mais maintenant, oui aujourd’hui ! Je ne déménage plus ! Pour la simple raison que mon père déménage seul à présent.
Une folle soirée que celle ou vos deux parents se cri une haine éternelle, alors que vous, innocent avec de grands yeux bleus, vous les regardez sans vraiment chercher à comprendre, bien que contrairement à ce qu’ils pensent, vous n’en perdez pas une miette ! C’est alors que la vie prend une tournure tout autre, vous livrant un peu plus chaque jour à vous-même au long de vos anniversaires. Moi je suis remonté jusqu’à dix-sept et je crois que la médaille du mérite s’impose ! Toute personne devrait fêter une année de plus sur cette Terre comme la plus grande des réussites de sa vie. Le monde est cruel vous ne croyez pas ? Et pourtant, nous tenons tête. Voilà la vrai philosophie de la vie selon moi, nous devons nous accrocher pour tenir le choque, surpasser toutes nos limites, c’est là que nous vivons vraiment. Mais moi, ce matin là dans mon village, je pris ce que l’on appelle couramment un coup de blues. Il s’avéra que ce ne soit en fait que le commencement d’une épreuve douloureuse.
Ma mère venait elle aussi chercher son pain, et moi, pour une fois, j’avais décidé de l’accompagner pour l’aider dans ses courses. Tout le monde me regardait naturellement, se demandant sûrement qui j’étais, ce que je faisais là ou encore si je n’avais rien de mieux à faire ? Je me suis sentis nu, comme chaque fois que l’on me dévisage. Quoi de plus onéreux qu’un regard solide et posé sur vous de tel sorte que vous ne puissiez lutter ! C’est là que le plus couramment, je rougis. Là ce fut de fait un peu différent, pire encore. Tout le monde me connaissant un peu ou de vu ce matin là, ils devaient sûrement se délecter de mon état d’esprit, de mon comportement, de ma façon de marcher, tous ces détails qui en disent si long sur une personne. Et là, comme lisant dans leur pensées, je pouvais deviner ce qu’ils se demandaient : « Que lui est il arrivé ce matin ? », « Tiens, je n’aime pas trop sa nouvelle coupe de cheveux ! », « Voilà qu’il me salut ! Dois-je lui répondre en toute politesse ? ».
Mais je ne les regardais pas. Ma mère non plus d’ailleurs. Nous faisons partie je pense de ces familles que personne n’intrigue vraiment, laissant le doute à la poubelle, prenant une tournure trop confiante, s’agaçant de ses tords. Voilà comment j’aurais défini ma mère.
Mais le tout pour le tout, je devrais ajouter que c’est une brave femme.
Mes relations ont toujours été tendues avec elle, pourtant, nous étions souvent d’accord sans nous le dire. Pourquoi me direz-vous ? Parce que ce qui caractérise le plus un adolescent qui se pose des questions et pour moi la recherche de distance avec ses parents. Trop influençables sur nous, ils nous font peur, et nous laissons place à la panique provoquée par le trop plein d’admiration que nous leur accordons. Si nous les laissions toujours se mêler de nos affaires par exemple, comment pourrions nous être fier de les gérer seuls si ils s’en préoccupent ? L’adolescent qui se respecte devrait automatique penser que ce n’est pas lui qui a réglé la chose, mais ses parents.
La vérité sur tout ça ainsi que sur les parents est pourtant simple, ils sont là pour nous apprendre certaines valeurs, mais bien des fois, leur volonté de faire de nous des êtres parfaits les obstine tant qu’ils finissent par nous inculquer ce qu’ils croient que nous voulons pour ne pas culpabiliser de nous l’avoir imposé, cela s’appelle couramment l’éducation de nos jours.
Moi j’étais un garçon futé, je savais pertinemment quel jeux jouaient mes parents, en tout cas, j’avais une certaine conscience de ce qui m’entourait !
Ce matin là, alors que j’avais ouvert les yeux depuis deux heures tout juste, je me sentais déjà mal de m’être réveillé, je venais de démarrer une nouvelle année de lycée, et cela était dure, comme souvent. Je savais qu’il fallait que je travail, je savais ce que j’avais à faire, mais je ne le faisais pas vraiment, ou avidement. Les cours par exemple, ce système qui consiste à nous placer devant des adultes, sois disant missionnés de nous apprendre les valeurs de leur matière, maths, français, histoire, mais la vérité était que tout était du pareil au même dans le font, on n’apprend que ce que la personne d’en face veux bien nous dire, la vérité elle se trouve au-delà, et c’est à nous de la rechercher pour la faire sortir au grand jour.
Mais ça, ce fut ma vie en quotidien, la seule chose que je n’avais pas à me forcer de faire, trouver la vérité qui se cachait au plus profond des choses.
Ce matin, je n’avais sans nul doute pas l’esprit à cela, je fixais de manière béante les gens qui me regardait avec la conviction que j’avais sûrement un problème, sans oser en dire un mot.
La journée se déroula comme toutes les autres, je m’occupais à écrire de si de là, ou a parler avec des amis, la nuit fut vite tombée hélas. Déjà je me disais que le temps m’avait encore fait faux bond ! Il passait si vite pendant cette période de l’hiver, moi-même je ne pouvais dire à quelle vitesse il m’avait échappé. « A table » s’écria ma mère une ou deux fois d’affilée, et je quittais alors mon siège de réflexion pour me rendre à cette réunion que l’on disait conviviale.
J’ai toujours haït les repas en famille, ou l’on polémiqué sur les problèmes des uns et des autres membres de cette même association de personnes que l’on qualifie de famille.
Ce que je voulais c’était justement vivre ma vie sans les remarques incessantes de mes parents pour m’inciter à réagir à quelque chose qui n’avait à mes yeux pas lieu d’être.
Mais ça ce n’était que superficiel, ce qui m’énervait le plus était d’avoir à me justifier de chose ou d’autres, car pour tous récits il y a des questions, je n’aimais pas y répondre.
Le temps passa à nouveau et l’heure de me mettre au lit vint enfin, c’était normal peut être, mais quand je dormais je me sentais bien, maître de moi et dépendant de personne, seul dans une pièce m’appartenant, sans traces des autres, à ce moment là précis je méditais. Je savais que durant cette nuit, le temps cesserait complètement et que pendant ces quelques heures ou j’aurais les yeux fermés, je serais loin de tous mes soucis.
Me sentant bien, je m’endormais.


Dernière édition par le Dim 19 Nov - 17:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: My text !   My text ! EmptyDim 19 Nov - 17:29

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