Une nouvelle aventure [ PV Juliette]

Rodolphus avait depuis quelque temps un voilier, il avait laisser à son bord plusieurs domestiques. Donc quelques elfes et avait engager quelques marins. Son voilier ressemblait trait portrait au Belem un important bateau pour les moldus.

Une nouvelle aventure [ PV Juliette] Troismatsbelemgdmc2

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En faite Rodolphus avait un peu affaiblit les faits, c'était un bateau qui pouvait contenir un équipage de 80 personnes. Les deux jeunes gens, Juliette et lui, transplanèrent immédiatement. Rodolphus gardant un peu la main de Juliette dans la sienne, il l'avait senti nerveuse face au transplanage. Le dit bâteau était au beau milieur de l'Océan Pacifique.

Rodolphus regarda un instant les marins, puis une petite elfe vint la voir,

Bonjour Maître, que nous vaut votre venue? Où est Miss Black, j'ai fait ce qu'elle nous a demander la dernière fois.

Rodolphus regarda la vieille elfe, un peu subjugué...il n'était pas venu sur le voilier depuis Bellatrix...

Quoi!

Eum...désoée de vous l'apprendre Tiny, mais Bellatrix n'est pas là, elle est.....eum morte...

Oh..je suis désolée mon maître je l'ignorais....Qui est donc la jeune dame qui vous accompagne?

C'est Juliette une bonne amie! Je vais lui faire le tour du bâteau, peux-tu nous préparer un peu de thé à la menthe et aussi un bon repas. Nous n'avons pas souper et il est tard.

Le bâteau était illuminé lui permettant de voguer pendant la nuit.

Bon, Juliette, désolée pour ce petit contre-temps. Bienvenue sur mon Voilier, 'L'étrange'' de son nom. J'avais l'intention de te faire visiter, mais peut-être préfères-tu faire autre chose?

Tout à coup, une musique calme et sereine s'éleva dans les airs, une valse. Rodolphus tendit sa main à Juliette et lui murmura.

Bien Miss, acceptes-tu cette danse?

Un peu fou sur les bords de faire du bâteau la nuit, mais Rodolphus adorait venir sur ce voilier, son équipage s'occupait de tout.

Juliette rouvrit les yeux quand elle sentit sous ses pieds du bois. Son premier réflexe fut de rabattre sa capuche sur sa tête. Ensuite elle voulu reprendre sa main mais son instinct l’arrêta et les quelques secondes où l’homme garda sa main dans la sienne, la perdirent tout en lui permettant de se retrouver. Juliette n’avait plus eut de contact humain depuis six ans et savourait la main chaude du médicomage, elle fut emportée par ce manque dont elle n’avait plus eut conscience depuis longtemps. Mais ce contact permit aussi à la jeune femme de ne pas se laisser aller à sauter derrière le premier pilier qu’elle vit pour se cacher et être prête à se protéger. Ces quelques secondes lui permirent de se rendre compte qu’elle était bien sur un bateau et non dans un quelconque autre endroit un peu plus sombre sous tous les points de vue. Quand elle se sentit prête la jeune femme retira sa main et regarda l’homme parler avec une elfe de maison, nommé Tiny visiblement, quelques secondes.
Ensuite sa curiosité ne put être bridée plus longtemps et elle dévora des yeux le pont du bateau, les hommes qui y travaillaient. Elle écouta la voile claquer dans la vent, les vagues se brisées contre la coque, et ses sœurs plus loin glisser harmonieusement sur l’étendue bleue, être l’étendue bleue. Juliette respira à pleins poumons cette odeur qui avait bercée toute sa vie, le sel, le frais, le vent, les vagues, goûta l’air salé de l’océan et sentit sur son visage caché cet air frais qui l’avait depuis toujours caressé quand il se croisait.

Pourtant une partie de son esprit resta braqué sur la conversation de Rodolphus avec la petite elfe, elle enregistra et garda son attention porté sur la mer au loin, noire, imperceptible dans la nuit mais tellement omniprésente…Juliette revivait presque. Les fleurs que Rodolphus lui avait offertes dans une main, l’autre gardant encore la cicatrice de la brûlure qu’elle s’était faite pendant la préparation de trois potion lors de leur cours privé, Juliette voulut bouger, visiter, aller plus loin dans la découverte du bateau mais étant aussi invitée, elle ne bougea pas. Et continua de dévorer des yeux, chaque centimètre carré de cette merveille, enregistrant le bercement de la lumière sur un cordage pendant que le bateau taguait, le bruit des cordes qui se tendent, le chant des marins dans la calle.

Soudain Rodolphus revint vers elle, elle se tourna vers lui et l’observa de derrière le voile de pénombre que lui créait sa capuche. Le vent balayait ses cheveux les ébouriffants encore plus que d’habitude, sont costume du ministère prenait les couleurs des lampions, lui donnant toujours cet aspect d’ombre et de lumière qui ne le quittait jamais. Elle lui souria.

Enorme voilier dit donc ! Il est… magnifique.

Elle n’eut pas le temps de répondre à sa première question que l’homme lui proposait déjà une danse. Relevant un sourcils devant tant de… romantisme et d’audace. Juliette ne sut quoi faire. Puis le vent souffla dans son dos, la poussant un peu vers l’homme en face d’elle. Elle aurait voulu faire ce pas, danser n’était pas la mort.

Il est tellement imprévisible, en plus il sent bon, ce qui n’arrange pas mes affaires. Je ne sais pas comment je vais réagir à son contact. En plus la dernière fois que j’ai dansé c’est avec…

Un poignard enfoncé dans son cœur n’aurait pas fait autant de dégâts. Juliette porta sa main brûlée à sa poitrine, avala sa salive et se cacha dans les tréfonds de sa capuche, le regard douloureux. Elle coulait, endroit tout à fait adéquat pour le faire je dois dire, mais bon…

Non ! Ca suffit. Ce n’est qu’une danse. Et c’est ma vie ! J’y ai droit. Je peux le faire…

Et Juliette sortit sa baguette pour d’un coup de poignet baisser l’intensité de la lumière. Elle enleva sa cape, laissant apparaître une robe rouge sang, ses cheveux par des petites pinces avec des roses noirs retombèrent dans son dos. Un elfe apparut pour prendre sa cape et le bouquet de fleur. Mais après un temps de réflexion, la jeune femme décida de garder le bouquet et d’aller le déposer sur un tonneau, en fait peu encline à laisser toucher quelqu’un d’autre ce bouquet d’une rareté sans borne. Ensuite elle se tourna vers l’homme.

Désolée de t’avoir fait attendre.

Elle prit la main que l’homme lui tendit à nouveau.

Mais je préviens je n’ai plus dansé depuis longtemps. Et aussi attention, je mords. Alors pas de bêtise.

Juliette termina sa réplique par un sourire découvrant ses dents pointues mais les commissures de ses lèvres et ses yeux montraient très bien que la jeune femme rigolait. Une taquinerie tout simplement, mais une mise en garde aussi, légère mais présente.

Puis la jeune femme se laissa aller. Ses yeux passèrent de la taquinerie à la crainte. Elle avait un peu peur malgré elle, depuis le temps qu’elle ne s’était autant approchée de quelqu’un... pour autre chose que tuer.

Rodolphus fut content de sentir la main de la jeune vampire dans la sienne, il remarqua pour la première fois le contraste entre sa main chaude à lui et la main froide de Juliette. Il regardait passivement, les yeux de sa douce, mais dangereuse compagne....

Alors Juliette est devenue une compagne....ce n'est plus une élève...ni une auror...c'est une amie...a qui je tiens. Mais que vas dire le maitre....ah et puis...zut alors, je ne peux pas résister à ce regard ...

Il ne put compter le temps que la valse dura, mais Juliette était une partenaire hors pair, malgrés ses dires, elle était souple, légère, elle se laissait facilement contrôler, mais malgré cela, elle restait méfiante , prête à tout pour se défendre. Après des minutes qui lui semblait bien trop courte, Rodolphus s'éloigna de sa jeune compagne, la regarda dans les yeux, on pouvait voir dans les yeux du jeune homme, un brin de folie, un peu de nostalgie ainsi que de bonheur.

Il lui souria, et lui prit la main,

Tu m'as menti Juliette, tu danses très bien, et je pourrais recommencer cette danse n'importe quand. Alors es-tu prête à visiter mon beau bâteau.

Il la regarda, et continua à parler.

Historiquement parlant, ce bâteau appartient à La famille Lestrange depuis des décennies. Il est la copie conforme du Belem (bâteau moldu).

En disant cela, Rodolphus se demanda ce qui avait pu se passer entre lui à son jeune âge et maintenant, car auparavant il était un anti-moldu notoire, marié à une Mangemorte prête à tout pour la gloire du maître. Maintenant il s'était calmer, et avait dû faire ses preuves pour continuer à être un médicomage. Étrange professeur pour un mangemort, ça ne fait pas un très beau curriculum.

Rodolphus se donna une baffe intérieur, puis il reprit sa tirade, s'arrêtant pour pouvoir voir si sa belle amie suivait ses explications.

Il passa près du premier mât, s'arrêta un instant et regardant le ciel étoilé.

Ma défunte mère, faisait beaucoup de réception mondaine sur ce bâteau, pour le simple fait qu'elle ne voulait pas utiliser notre manoire pour les festivités de la haute noblesse sorcière dit-il. Ce moment lui rappela son enfante triste et solitaire.

Mes parents, deux sorciers sang purs, m'avait pris fiancée avant même que je sache marcher. Je cotoyé souvent la famille Black lors de ma tendre jeunesse et c'est là que j'ai rencontré la fougueuse Bellatrix. Si j'aurai su ce qui me serait arriver, je croyais que je n'aurai pas épouser Bellatrix.

Il racontait tout cela, un peu plus pour lui-même que pour Juliette. Il savait qu'elle devait probablement se ficher éperdument de ses nostalgie passé.

Mais j'honora mon rôle d'époux jusqu'à la fin. Pas comme mon ex-beau-frère, le blondinet au cheveux long, Malefoy. Mais je dois dire, qu'au début cela me plaisait bien.

Il la regarda dans les yeux, lorsqu'il dit en toute sincérité.

J'ai bien hâte que cette guerre finisse. Comme ça je vais pouvoir savoir si je vais mourir ou vivre.

Il haussa les épaules, et entraîna son amie plus loin sur le bateau.

Bon, nous allons maintenant visiter, la salle de bal, qu'utiliser parfois ma mère et parfois moi-même.

Il descendit les escaliers, il avait lâcher la main de Juliette pour lui permettre de regarder partout autour d'elle, sans aucune méfiance, il l'attendit en bas des marches.

Voici la Salle de bal de la famille Lestrange.

On pouvait voir la devise de cette puissante famille,'' toujours puissant'', Rodolphus l'avait laisser là en souvenir de ses multiples erreurs et surtout qu'il était impossible de changer cette maudite devise. Son frère était mort en essayant de devenir puissant. Son ex-femme, avait fait de même, en le trompant . Sa mère et son père, eux étaient simplement mort de vieillesse. En laissant l'héritage au plus vieux des Lestrange.

Elle était bel et bien décoré de la couleur des Serpentard. Vert et Argent. Il avait détruit tout ce qui avait rapport au Seigneur des Ténèbres et à la magie noire, il fallait pas jouer avec le feu, il était entrain de faire visiter son bâteau à une auror de Rhianna Black.

Alors comment trouves tu mon voilier pour l'instant? Si tu as des questions sur son histoire, sur les raisons de notre acquisition, ne te gêne surtout pas, je me ferais un véritable plaisir de te répondre. dit il en souriant.

Les pièces qui restait à lui faire découvrir était beaucoup moins grandiose, mais il avait bien l'intention de la faire monter sur le grand mât. De lui montrer le bureau, la salle de bain aménagé magiquement par sa défunte mère. La chambre d'amie, la chambre des maître. Et peut-être d'autre pièce, si elle était intéresser évidemment.

Il s'était arrêter et avait regarder une étrange horloge, il l'avait modifié depuis le temps, car avant cette horloge représentait les membres de sa famille, et ils étaient tous mort.

Donc on pouvait voir le visage de Rodolphus, sur le bâteau, mais il y avait d'autre possibilité, comme en voyage, en mission, en danger de mort, au ministère, au repaire, à Ste-Mangouste, à POudlard. Et plein d'autre endroit. C'était sa mère qui avait demander de l'avoir. Donc il l'avait installer là. Étrangement il se rapprocha de l'horloge et remarqua que le nom de Rhianna, de Lise, de Lord Voldemort, et de Juliette y était inscrit. Il faillit tomber à la renverse! Rhianna était à POudlard, Lise était aussi à Poudlard, Lord Voldemort était au repaire, Juliette était sur le bateau. Il resta estomaqué par la précision de cette maudite horloge.

Il revint vers son amie qui grâce au ciel ne s'était probablement pas attardé à cette horloge capricieuse. Il se demanda pourquoi Narcissa Grindelwald et Sarilya n'était pas inscrite, mais il se souvint que Sarilya l'avait barré de sa vie et que Narcissa était en voyage ailleurs.

L'homme tira Juliette à lui et posa sa main délicatement sur sa taille. Les sourcils froncés d'être mal à l'aise si prêt, Juliette se détendit un peu quand ils partirent. Les pas étaient là, au creux de ses souvenirs. Impossible de l'oublier Lui alors difficile d'oublier tous ce qu'ils avaient fait ensemble. La musique la prit, elle plongea son regard dans les yeux de l’homme et se laissa aller à ce qui l’emportait à chaque fois dans une autre dimension. Les lampes se mirent à clignoter, l’air changea autour d’eux, mais quand Juliette se sentit attirée vers le haut, elle se reprit immédiatement. Et souria à son compagnon de danse. Il n’avait rien remarqué heureusement, et ça n’avait duré que quelques instants.

La musique se termina, avec regret pour elle comme pour lui remarqua-t-elle. Juliette décontracta son muscle principal : sa mâchoire et répondit :

Tu es un très bon cavalier aussi. Je recommence quand tu veux aussi.

Et elle lui fit un grand sourire, avant de se reprendre aussitôt. Elle avait eut une fraction de seconde peur que son sourire le mette mal à l’aise ou lui fasse peur. Pourtant il avait bien réagi la première fois.

Juliette suivit le médicomage dans sa visite guidée du bateau. Elle fronça les sourcils quand il lui parla de sa famille, souria devant certains de ses souvenirs, l’écouta avec bienveillance tout le long de son discours. Il était dans ses souvenirs, se laissait guidé par son instinct. Juliette le suivait en dévorant des yeux le bateau quand elle en avait l’occasion ou le dévorait lui du regard pour essayer de voir jusqu’à qu’elle ampleur son passé l’avait marqué.

Elle releva deux questions qu’elle lui posera plus tard quand il sera prêt à répondre, quand son envie de parler l’aura quitté, quand il se sera un peu épanché. Il en avait envie et Juliette accueillait ses paroles calmement, comme elle avait toujours fait, et surtout avec joie.
Il parlait.

En fait Poudlard m’apporte de plus en plus ces temps-ci. Est-ce que cela va durer ? Est-ce que ça prouve que j’ai fait le bon choix ? On s’en fout ! Il parle…

Arrivée dans la salle de bal des Lestrange, le jeune avait visiblement fini la visite.

Ton bateau est magnifique et tes explications sont vraiment intéressantes. Mais j’ai envie de mettre le bateau de côté pour l’instant…

Juliette se tut elle remarqua que le jeune homme s’était arrêté devant une horloge où toute son attention fut portée. Derrière lui, elle lu les noms et elle nota les informations. Mais on savait déjà tout cela, par contre, ça perturba l’homme qui se retourna alors qu’elle s’était éloignée.

Elle lui souria quand il s’approcha d’elle et dit doucement :

Tu ne devrais pas manger ? Ton dîner doit être prêt. Pendant que tu mangeras, j’ai une ou deux questions à te poser. Je pourrais ?
Ne t’inquiète pas pour moi, tout va bien. A la limite j’attaquerai un de tes marmitons.

Juliette inclina la tête sur le côté en souriant un peu de sa plaisanterie, et attentive à la réaction de l’homme.

Mais au fait, où sont les instruments de musique dans cette salle ?

Rodolphus fut content que Juliette le laisse parler, il était encore subjugué par l'horloge, il secoua la tête pendant un bref instant pour faire partir tous ses mauvais souvenirs, et c'est là qu'il se rendit compte que son estomac criait famine. Il haussa les épaules voulant se débarrasser de ce besoin. Mais son ventre continua à grogner l'empêchant ainsi de penser comme il se doit. Il regarda Juliette puis, il souria de contentement, Juliette avait encore une fois raison, Tiny devait avoir fini le repas maintenant.

Il la regarda,

Ah, j'ai une dernière pièce à te faire visiter...Évidemment tu dois t'en douter, dit-il en souriant, la salle à manger.

Mais avant de partir il la regarda, légèrement émerveiller par la chance qu'il avait de se trouver en la précense de cette femme, amie, il ne savait pas trop comment la décrire, il ne voulait pas trop penser, car il était persuadé qu'elle était capable de capter la moindre de ses pensées.

Je suis d'accord avec toi! Pour l'instant le bateau, on le met de côté, et je vais me consacrer tout à toi dit il en souriant, charmeur comme il est.

Oui, tu as tout à fait raison, mon estomac est complètement déraisonnable, il faudrait que je me contrôle un peu plus, mais j'ai horriblement faim, dit-il, il l'entraina vers la salle à manger qui par hasard était la pièce adjacente à celle-ci, il prit la porte qui était en face des escaliers, et s'exclama haut et fort, du moins son estomac le fit pour lui,

Il regarda Juliette, il tenait toujours sa main,

Mais bien sur que tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, et je vais me faire un plaisir de te répondre. dit-il en souriant.

Quoique...pourrait-elle profiter de moi, pour avoir des informations sur les mangemorts...Non, je lui fais confiance, je ne pense pas qu'elle me pose des question sur ça!

Il la regardait dans les yeux, cette fois, mais il se dirigeait vers la table, prenant place là où il y avait un assiette, Tiny avait fait du poulet grillé à la broche, des patates, de la salade de chou, et elle avait fait du thé, elle avait mit deux tasses, mais pas d'assiette pour Juliette.

Toujours aussi observatrice cette Tiny, dit-il en souriant. Il l'avait sauver du renvoi (donc de la mort pratiquement) car ses parents avaient voulu la tuer parce qu'elle avait échapper de la sauce tomate sur une de ses robes, mais Rodolphus ne pouvait supporter de la voir comme ça. Donc il l'avait laisser en plein pouvoir sur son bâteau. Là ou sa mère ne viendrait pas la chercher. Du moins il le croyait.

Ah! Il y en a bien un que je pourrais me débarrasser, dit-il les yeux pétillant de malice, mais tu me laisse le choix, sinon je te propose d'attaquer le bétail que nous avons...ou je te fais venir ce qui te plaira. Bien évidemment je ne suis pas dans la liste de choix dit-il.

Il prit sa fourchette et son couteau et commença, à découper son poulet, puis il mangea avec appétit, avant de s'arrêter subitement pour lui faire part d'une réponse..

Ah ! Oui j'avait oublier, les instruments de la salle de bal, sont miniaturisé et sont rangé dans le placard, car je n'ai pas fait de soirée depuis belle lurette, voilà pourquoi tu ne les a pas vu. À l'habitude il y a un luth, un piano à queue, des violons, des flutes, et ils jouent simplement par magie que je les enchante.

Voilà! Ne te gêne pas pour me poser des questions, je suis tout à toi comme je te l'ai promis.

Juliette lui souria et suivit l’homme en se laissant guider. Quelques pas derrière lui en passant la porte, une ombre passa sur son visage.

Si tu savais la chance que tu as de pouvoir te laisser aller à manger quand bon te semble et à ne pas devoir te contrôler Rodolphus…

La salle à manger était simple, une table, une assiette, deux chaises et deux tasses pour le thé.

Juliette prit place en face de l’homme sans être enthousiasmée par le dîner pourtant visiblement alléchant qui était présenté à l’homme. Elle se servit à boire et but le dos au fond de sa chaise, en regardant Rodolphus se régaler.

Tout à coup à une réplique du mangeur, son visage devînt boudeur : Si tu n’es pas sur la liste, ça ne sert à rie de proposer quelque chose.

Son sourire redevînt, espiègle. Elle lui fit un clin d’œil.

Non merci, j’ai bu avant de venir. Je ne bois de toute façon plus de sang humain depuis longtemps, tu l’avais comprit depuis le cours je pense…

Son sourire s’étira encore plus au souvenir de la bouteille que le professeur lui avait proposé.

Elle inclina la tête quand il lui énonça les instruments. Un petit sourire triste aux lèvres.

Je ne peux pas lui faire ça. C’est à garder dans ma manche au cas où.

C’est bon ?

Comment as-tu prit la chose quand on t’a annoncé que tu devais épouser Bellatrix ?
Qui étais-ce ? Quelles traces ça à laissé sur ton caractère à présent ?

Elle laissa un petit silence passer et avant qu’il réponde, elle posa une dernière question :

Avant que j’oublie ! Tu joues d’un instrument ?

Rodolphus avait bel et bien remarquer le malaise qui s'était installer lorsque la nourriture était devant lui, essayant malgré tout d'être à l'aise, il essaye de manger le plus vite et dès qu'il eut fini l'assiette disparu. Donc il pu se concentrer à nouveau sur sa charmante compagne.

Une phrase, le surprit et le fit éclater d'un rire. Suave, simple et charmant. Il la regarda, et lui fit un clin d'oeil, si tu veux je me rajoute sur la liste .

Puis il but une bonne gorgée de thé, s'était sa saveur préféré. Lorsqu'elle lui demanda si sa nourriture était bonne. Il lui dit, c'était parfait, mais moins que toi. Tout simplement. Dit-il en souriant, laissant voir ses dents blanche.

Oh, au début j'ai pris sa bien. Je me tenais avec Bellatrix depuis très longtemps, je l'ai su quand j'était très jeune donc je me suis habitué à elle.

Il passa la main dans sa barbe naissante et se dit intérieurement qu'il devrait la raser.

Bon je te raconte en gros notre histoire, elle n'est pas vraiment intéressante.

Je suis entré à Poudlard, en première année, Bellatrix avait un an de plus que moi. Mais bon, excluant sa, j'étais dans la classe de sa jeune soeur Narcissa. Qui elle était fiancé à mon bon ami Lucius. Bellatrix avait les cheveux brun foncé presque noir, les yeux brun aussi, et les paupière lourde, elle faisait parti des plus ''belle fille de Poudlard. À mon avis, je trouvais Narcissa bien plus jolie, sa beauté était plus simple. Mais celle de Bellatrix était plus sauvage. Donc j'ai été immédiatement envoyer à Serpentard. Je me tenais avec Severus Rogue, Rosier, Nott, Goyle, Crabbe. Et avec Narcissa, Bellatrix puis Lucius Malefoy.

Il s'interrompit mettant un peu d'ordre dans ses idées avant de se lâcher.

Dans ce temps-là, je n'avais pas remarquer que Bellatrix était folle. Rhianna avait déjà fini sa scolarité (vu qu'elle avait 10 ans de plus que moi). J'était l'oncle de Rhianna, ce qui me déstabiliser au plus haut point. Car j'était plus jeune. Rhianna était la fille (adoptive ou pas) d'Andromeda Black la soeur ainé de Bellatrix. Donc, j'étais son oncle.

Et là il se mit à rire devant les absurdités ses sorciers sang pur, qui voulait le rester.

Lors de notre mission d'iniation à la ''Lord Voldemort'' nous avons dû tuer une famille complète en commencant par les parents, des moldus. Bellatrix jubilait, moi j'étais plus calme et serein. Mais pour ne pas me faire tuer. J'ai moi-même tué des gens.

Un ombre passa dans les yeux de Rodolphus, pourquoi il a fallu qu'il raconte sa.

Depuis ce temps-là, je suis parti dans un pays lointain pour apprendre la médicomagie, pour pouvoir guérir, plus que tuer. Lorsque je suis revenu, j'ai appris que Bellatrix m'avait tromper avec un certain Elmound Silver. Qui lui même avait tromper une certaine Hécate Alvress. Puis j'ai appris par la suite, que Rhianna avait tué sa tante, car Bellatrix s'était attaqué à Lise lorsqu'elle était plus jeune. Donc voilà l'histoire de mon mariage avec Bellatrix.

Il se reprit, il dit d'un ton plus doux.

Bellatrix était prête à tout pour le Seigneur des Ténèbres, même jusqu'à mourire. Moi je ne suis pas prêt à sa, et je ne le serai jamais dit-il à voix basse pour que seule Juliette l'entende.

Il espérait que son histoire l'ait pas trop dégouté de lui. C'est grâce à Bellatrix que je suis devenu l'homme que tu connais. Mi-Lumière, Mi-Ombre. Je guérrissait,je tuais, j'avais le pouvoir de faire les deux. C'est pour ça que Lord Voldemort me garde encore près de lui, car je peux guérrir ses sbires et je peux tué aussi. dit-il. Son visage était indéchiffrable, mais ses yeux était malicieux.

Il la regarda étonné de sa dernière question.

Oui je joue du piano, dit-il simplement. Donc, Juliette à charge de revanche et tout simplement parce que j'en ai envie.

Peux-tu me raconter ton histoire? Qui est Juliette Cherryhinton? Qui est son père? Sa famille ? Son amoureux?...

Il le demanda sincèrement, il aimerait le savoir. Il la regarda et lui souria, charmant comme toujours.

Juliette déposa sa tasse sur la table et quand l'homme eut fini de manger, celui-ci se mit à parler. Le dos dans le fond de sa chaise, bien calée, sans bien trouver sa place comme toujours sur des sièges moelleux, elle posa ses mains croisées sur son ventre et absorba tout ce que Rodolphus lui raconta. Elle aimait l'entendre parler de ce qu'il avait vécu, de ce qu'il était et ce qu'il était devenu. Evidemment pleins de zones d'ombres était présentes, le passé reste toujours le passé quoi qu'on fasse, on oublie toujours des choses. Mais sa vie n'avait pas été de tout repos, pourtan il restait d'un caractère... différent.
Des noms furent cités, des liens furent échangés, des histoires complétées, des responsabilités déjà tout jeune, et beaucoup beaucoup d'honnêteté.

A la fin de son histoire, Juliette lui souria doucement pour le laiser sortir de ces souvenirs, de son passé, de ce qui l'avait au fil du temps, entre autre.

Mais quand il lui retourna la question, la se fut une autre histoire.

Evidemment, c'est logique. Mais je ne peux pas toujours éviter de m'intéresser aux gens non plus. Mmh...

Elle dévisagea l'homme, passant de ses yeux, à sa bouche, de sa bouche à son front, de son front aux traits sur sa peau, mais elle avait beau avoir envie de lui répondre, quelque chose la bloquait. Pas l'homme, pas le mangemort, pas la personne qui commençait à devenir un ami, non juste elle. Toujours et encore elle, le vampire, la femme qui a apprit à se cacher, la jeune fille qui ne parle plus, l'enfant qui pleure au fond d'elle: Juliette tout simplement ne savait plus se confier, parler d'elle, cela faisait si longtemps... Sa bouche avait envie de s'ouvrir et de parler, ses cordes vocales d'émettre la chanson des mots, mais son coeur contractait tous ses muscles, la bloquait dans son contrôle qu'elle avait sur elle. Quelques secondes où l'on voit pourquoi l'on est comme on est, à chaque fois, la question qui reste toujours sans réponse parce que réponse sans fond. Malgré tout la vampire s'obligea à ouvrir la bouche, à tendre un petite partie de son coeur à l'homme en face de lui, parce qu'il pourrait pensé qu'elle se méfiait, parce qu'il pourrait se sentir utiliser, parce qu'il pourrait changer complètement de comportement, parce qu'il pourrait tout simplement aussi être blessé par le peu qu'elle lui donne d'elle, alors que lui avait parler sans trop se méfier.

Et bien... j'étais la plus grande, toujours dans toute la famille, que se soit cousins, soeurs, ou autres enfants avec lien de sang ou non. J'ai eu des amis, un meilleur ami, des animaux, mon père... était mon père.

Elle fit un petit sourire en levant les yeux au ciel.
Coeur qui se tordait déjà avant, voit son sang s'écouler par la pression.
Force que Juliette s'efforce de nier pour répondre à la dernière question mais tout à coup elle ouvre de grand yeux, se redresse sur sa chaise et dit un peu agitée:

J'ai oublié mon bouquet sur le tonneau! Bouge pas je vais le récupérer!

Et elle sortit de la pièce sans un regard en arrière. La porte de la salle à manger fermée, Juliette se mit à courir à sa vitesse normale et passant comme un courant d'air de pièce en pièce, toutes celles que Rodolphus lui avait fait visitées. Quand elle sortit sur le pont elle dû reprendre son allure d'humaine parce que deux marins se trouvaient sur le pont. Il devait être deux heures du matin à présent. Mais il y avait toujours quelqu'un sur le pont. Elle se dirigea vers l'avant du voilier et retrouva un jeune homme assis à la place du bouquet de fleur, celles-ci en main.

- Je savais que tu reviendrais les chercher.

La jeune femme resta interdite.

- N'aie pas peur je ne vais pas te manger, rajouta le garçon en rigolant.

Juliette leva un sourcil devant la plaisanterie.

Non, je n'en doute pas. Comment t'appelles-tu?

- Nicolas.

Qu'est-ce que tu fais sur ce bâteau?

- Je veux devenir marin.

Je vois, et que me veux-tu?

Le garçon devait avoir dans la dizaine d'années. Il paru un peu timide, embêter, faisant balancer ses pieds et les tapant contre le tonneau.

- Je... je me suis dit que si je te gardais ton bouquet, tu ... accepterais peut-être de me ... de venir me coucher.

Pardon?

- Rooh ça va! C'est bon j'ai comprit!

Le garçon descendit du tonneau rageusement, déposa le bouquet de fleur sans aucune précaution puis partit en tournant le dos à Juliette.
Celle-ci était médusée. Elle avait l'impression d'avoir eut une dispute avec son frère mais cette fois-ci elle n'avait rien fait. Rien fait... c'est bie là le problème.

Att... Attends!

Le garçon se retourna.

J'accepte. Où est ta couche?

Un sourire s'étalla sur les lèvres de Nicolas et il lui prit la main pour la conduire dans une calle où d'autres marins dormaient déjà.
Le garçon monta dans un des hamacs et Juliette l'aida à s'enrouler dans sa fine couverture.

Qu'est-ce que tu veux que je fasse maintenant?

Après réflexion le garçon qui avait la couverture jusqu'à son nez répondit:

- Chante moi la chanson que ta maman te chantait quand tu étais petite.

Juliette souria. Les souvenirs affluèrent, mais elle les laissa venir. Et sa voie s'éleva douce, reposante dans la calle où une trentaine de marins baraqués dormaient. Plusieurs se réveillèrent mais aucun ne coupa la jeune femme, l'écoutant même. Juliette chanta " Une chason douce " plusieurs fois d'affilée parce que le garçon disait à chaque fois encore puis elle varia par une chanson qu'elle avait entendue une fois et qui la correspondait bien et quand enfin le jeune s'endormir, elle remit ses couvertures en place et sortit après l'avoir embrassé sur le front.

Elle sortit de la calle le sourire aux lèvres. Rodolphus était appuyé à la rambarde et regardait la mer ténébreuse. La lumière d'un des lampions jouait dans ses cheveux, toujours ombre et lumière. Elle s'accouda à côté de lui et murmura:

Désolée. J'ai été prise par un certain Nicolas. Il a besoin d'attention. Ca doit être la fête tout les jours avec lui. Tes marins doivent en baver, mais ils doivent l'adorer aussi. Une petite puce qui grandit au milieu des grands.

Puis elle se tut, le regard vers l'horizon qu'elle ne pouvait elle-même voir. Profitant juste de la présence de l'homme à côté de lui, la mer, et le vent.
Elle n'arrivait pas à être triste mais redoutait le moment où tout reviendrai d'un coup.

Rodolphus avait regarder sa belle s'enfuir au loin, il l'avait suivit de loin, sachant très bien qui elle pourrait trouver sur le pont à cette heure là, elle n'avait nullement répondu à ses questions, simplement, elle l'avait détourner intelligemment. Il rencontra sa bonne elfe de maison (bâteau pour l'instant)

-Maître, vous devriez aller vous coucher? dit-elle dans un petit couinement.

Merci ma bonne amie, mais je ne suis pas fatiguée, tu n'as plus de tâche à faire pour aujourd'hui, va te reposer, et on se revoit demain matin dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

La petite elfe disparut dans un pop sonore. Il traversa la salle de bal d'un pas sur et rapide, il passa devant sa chambre et s'y arrêta quelques instant pour pouvoir y chercher une cape, car l'air sur le pont était frais malgré la température humide qui régnait sur le pacifique.

Il portait donc une grande cape de couleur verte, qui marchait merveilleusement bien avec ses yeux foncé. Il alla s'accouder sur le pont lorsque Juliette vint vers lui, sous la nuit étoilé, mais légèrement venteuse. Elle lui fit mention que le jeune NIcolas l'avait retenue. À cette histoire, Rodolphus éclata de rire.

Ouioui, ce bon petit Nicolas, brave garçons, mais triste histoire dit-il légèrement mélancolique.

Les hommes le considère comme soit leur fils ou leur frères, il apprend beaucoup de chose avec eux et s'assure une belle éducation, il apprend la magie en même temps que l'art de naviguer. Tournant les yeux vers sa belle compagne, il fut attirer par sa bouche où sortait deux canines bien aiguisé, il était subjugué, il se contrôlait évidemment pour ne pas l'embrasser, car tout le monde sait qu'un vampire....mordait.

Rodolphus regarda à l'horizon, puis il remarqua que le vent changer de direction. Il leva les yeux au ciel.

Je n'aime pas vraiment ça!....Le vent se lève, une tempête approche.

Miss Juliette, je trouve que vous avais faite une très bonne diversion, j'espère que tu te confiera un jour à moi sans aucune méfiance.

Rodolphus était entrain de regarda Juliette lorsqu'une vague immense vint balayer le pont, ne s'étant pas accrocher le jeune homme et la jeune fille passèrent par dessus bord.

Dans un plouf retantissant. Rodolphus hurla, de frustration devant cette situation des plus absurde.

Puis le marin qui était à la bord sonna la cloche et dit:

UN HOMMMMME À LA MER, LE CAPITAINE À LA MER ...AINSI QU'UNE FEMME...DEBOUT BANDE DE FEIGNASSSE....

Cette situation, fut des plus rocambolesque, chaotique est meilleure pour décrire ce moment, pendant ce temps la...Rodolphus s'époumenait à essayer de retrouver Juliette dans les hautes vagues du pacifique...

JULIETTEEEEEE criait -il désespéré. Puis une vague le cala, avec la tête sous l'eau. Les marins hurlaient devant la situation désespéré de leur capitaine.

Il remonta à la surface après deux à trois minutes d'apnée, les yeux irrité par le sel de la mer, il essaya d'y voir clair.

Juliette vit du coin de l'oeil l'homme l'observer mais elle ne dit rien.
Elle attendait... sa réaction...
Et un sourire apparu sur ses lèvres, dans ses yeux et dans son coeur devant la franchise de l'homme. Elle se tourna vers lui, pas du tout désolée. Il lui avait pardonné, avait dit qu'il reviendrai à la charge, il la prenait telle qu'elle était. Pourtant son vouvoyement soudain la blessa, mais elle ne le montra pas.
Alors qu'ils échangeaient encore un long regard, une vague monta des profondeurs de la mer et les tira par dessus bord.

Juliette était dans l'eau, la mer la berçait, elle la prenait comme personne ne l'avait prit auparavent. Ne faire qu'un tout en gardant son unité. Prise dans les bras de cette mer qui avait vécue en elle, toujours dans son coeur, Juliette se laissa couler. Elle ne mourait pas, elle était déjà morte, elle ne respirait pas, pas besoin de ça, mais elle ne nageait pas vers le haut non plus. Pas besoin de chaleur, pas besoin d'amour, juste être enveloppée dans une matière qui l'attire et ne demande rien, même pas de vivre ou de mourir. La mer ne demande rien parce qu'elle ne sais pas qui est Juliette et en même temps si. C'est un peu égoïste de dire ça, qu'elle se soucie d'elle, ce n'est que de l'eau. Mais Juliette a besoin de savoir que quelqu'un sait qu'elle est là, dans cette étendue noir vue de l'intérieur. Elle a un coeur quand même, elle reste un peu humaine, mais elle ne sais pas si elle doit dire malheureusement ou heureusement.

Mais des jambes au-dessus d'elle la firent soupirer intérieurement. Et remonta. Elle utilisa toute sa force, pour combattre celle qui l'avait prise dans ses bras quelques instants plus tôt.
Elle remonta juste en face de lui.

Rodolphus! Ca va?

Une vague passa au-dessus d'eux et elle vit Rodolphus fermer la bouche et combattre l'eau qui l'attirait vers le bas.
Leurs têtes émergèrent à nouveau. Elle s'accrocha à lui, plaquant son corps contre le sien pour ne plus le perdre et battant des pieds. La vague suivante ne les garda pas aussi longtemps la tête dans l'eau.

Le bâteau!

Et une vague se brisa entre eux deux, les séparant à nouveau. Juliette pourtant réussi à agripper la main de Rodolphus. Et ils remontèrent encore une fois vers le haut. La vampire commençait à en avoir marre de se faire balader. Toujours en agrippant l'homme par la main et au prit d'un long moment, ils se rapprochèrent du bateau...

Rodolphus était agrippé à la main de la jeune vampire, puis de la force des jambes et de son autre bras, il nageait ardemment vers le bateau, il voulait quitter la mer, il aimait bien l'eau mais pas à ce point là. Il se rapprocha de la coque et un marin lui lança une corde pour se laisser hisser en haut, il prit Juliette par la taille et se laissa monter vers le sommet.

Le jeune homme, mouillé frigoriffié, tomba sur le pont, et en regardant sa compagne, il éclata de rire, c'était la première fois qu'il tombait en bas d'un bateau avec une fille qu'il essayait d'impressionner.

En se relevant il s'approchant de la jeune vampire, puis il replaca une de ses mèches rebelles derrière son oreille, il laissa pendant quelques instant sa main lui flatter l'oreille, ainsi que le cou. Puis reprenant ses esprits, il lui demanda:

Comment vas tu? Tu n'as pas été blesser j'espère!?

Son ton était sans équivoque, il s'était inquiéter pour elle.

Comment savoir que l'on aime bien quelqu'un, quand cette personne passe son temps à nous repousser. Mon pauvre Rodolphus, à force d'insister comme ça, tu vas tous les faire fuire.

Hisser avec Rodolphus à bord du bâteau, Juliette se laissa aller. Elle se laissa faire quand des bras vigoureux la prirent pour l'aider à remonter à bord, mais s'en écarta très vite quand elle pu mettre les pieds sur le sol en bois. Rodolphus la suivit juste après.

Crachant un peu d'eau qui était rentré dans ses poumons par mégarde, à quatre pattes. Elle s'habitua à nouveau à être lourde et morte. Ses cheveux longs et mouillés s'étalèrent à terre. Elle se releva sur ses genoux pour ensuite pour voir si Rodolphus allait bien. L'homme éclata de rire et s'approchant d'elle lui remit une mèche en place.
L'inquiétude de l'homme l'étonna.

Heu... je vais bien. C'est pas comme si je risquais quelque chose.
Mais toi ça va?

En s'adressant à l'elfe dont elle avait oublié le nom.

Je peux?

Et elle lui prit la couverture qu'on lui tendait pour la mettre sur les épaules de l'homme, et frotter un peu ses cheveux mouillés comme s'il était un gamin. Petit sourire satisfait quand le visage aux cheveux désordonnés réapparu. Ensuite elle releva la tête vers les hommes qui commençaient déjà à s'éparpiller et dit:

Merci.

A ceux dont elle croisa le regard.
Se relevant la jeune femme tendit la main à Rodolphus:

Et si on allait se réchauffer maintenant? Tu vas attraper la crève.
J'avoue que même habillée d'une de tes chemises se serait plus facile pour moi de bouger.

Eclat de rire.

Ma robe me serre tellement que je ne sais pas si j'arriverai à marcher droit.

Petit sourire simple, la jeune femme avait apprécié la baignade.

Rodolphus regarda Juliette, elle avait de si beau cheveux, il était completement hypnotisé par sa beauté. Lorsque celle-ci lui demanda s'il allait bien.

Il lui souria de sa manière si particulière qui faisait craquer toute femme près de lui. Ah Quelle être charmeur ce Rodolphus.

Oui bien sur. Ce n'est pas la première fois que sa m'arrive, dit-il simplement. Je suis habitué à rester longtemps dans l'océan, même s'il est complétement hors de contrôle.

Il s'approcha d'elle, emmitoufflé dans une couverte et lui pris la main. J'avais quelque chose à te montrer mais cela peut attendre. Nous allons nous mettre dans des habits plus confortable. Il l'entraina à sa suite, l'aide à descendre les marches puis lui ouvrit la porte de sa chambre. Évidemment elle était très grande. Mais ce qui était plus surprenant, elle n'était pas noire comme les ténébres ni vert comme les serpents, elle était simplement confortable, un peu d'argent, d'or et de jaune. Puis c'était simble, un lit à baldaquin était installer dans le fond de la pièce, recouvert de coussin plus énormes les uns que les autres. Avec une cadre de photo de famille décrépit.

Maudit soit ce sort de glue perpétuelle...pensa t'il en regardant cette vielle photo.

Il se rendit à son armoire et regarda ce qui avait à l'intérieur malheureusement, il n'y avait pas vraiment d'habit dans cette fichue armoire. Il l'a referma d'un coup sec. Regarda Juliette et lui fit un clin d'oeil.

Je suis bien content d'être un sorcier parfois dit-il en rigolant.

Quelque chose de confortable pour moi, et pour mon amie, à la fois chaud mais pas trop pensa t'il.

Il ouvrit à nouveau l'armoire et cette fois-ci, ils avaient amplement le choix.

Alors Juliette que voudrais-tu porter?

Personnellement, elle serait bien mieux sans rien du tout...voyons Rodolphus ne pense pas ça...il se donna une claque mentalement et se prit un sweet shirt vert et un pantalon noir...suivit d'une cape ... et il les mis sur son lit.

Sans prendre garde à son amie qui était toujours dans la salle, il se dévétit de sa chemise froide, trempé et vraiment lourde et la laissa tomber sur le plancher. Il prit sa baguette et dit simplement,

Calor et il se réchauffa instantanément. Il était torse nu, il avait chaud, mais ses pantalons était toujours trempé, donc il les enleva aussi. Et en enfila une autre paire.

Il s'approcha de Juliette aussi doucement que possible..Alors tu veux une chemise Juliette, ce n'est pas ça que tu m'avais demander tout à l'heure dit-il avec un grand sourire. Il lui tendit sa chemise qu'il venait de mettre de côté pour lui-même. On voyait sur son torse quelques cicatrices ....dont une qui avait l'air récente à comparé aux autres.

Rodolphus la regarda, et lui mit la chemise dans les mains.

Si tu veux! Je me tournes. Mais t'Imaginer seulement avec une de mes chemises serait un grand rêve pour moi dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

La réponse de Rodolphus fit lever les yeux au ciel à Juliette.

Je suis habitué à rester longtemps dans l'océan, même s'il est complétement hors de contrôle, n’importe quoi…

Juliette suivit l’homme en secouant la tête en repensant à ce qu’il avait dit, mais quand ils arrivèrent dans la chambre en question, ses pensées s’arrêtèrent de divaguer pour se poser sur l’instant présent. Une grande chambre, lumineuse et… qui ne sentait que lui. La pièce était imprégnée de son odeur, de sa sueur, de son parfum. Chaque particule d’air contenait une partie de lui, chaque oreiller sentait lui, le bois était gonflé de son parfum même si la pièce en elle-même et l’intensité de l’odeur montrait que cela faisait un petit temps que cette chambre n’avait plus été utilisée. Cette chambre était celle de Rodolphus et elle sentait un peu trop Rodolphus. La jeune femme arrêta de respirer, contracta ses mâchoires et resta prêt de la porte faisant en sorte de se mettre à l’opposé de l’homme qui était occupé à se changer.
Le courbe de son dos, les cicatrices sur sa peau, les gouttes de sel qui coulent le long de sa colonne vertébrale… tout était là pour faire perdre la tête à Juliette. Sauf que la seule réaction que la jeune femme fit, c’est de tendre la main vers la porte et de l’entrebâillée afin de pouvoir si c’était de trop s’enfuir. L’homme se retourna vers elle, torse nu et s’approcha doucement en lui tendant sa chemise. Elle ne put répondre à ses mots, ni à sa provocation, Juliette si elle ouvrait la bouche tuerait le jeune homme sans pouvoir s’arrêter.

Non ! Je me suis battue pendant 6 ans et maintenant 7 pour arrêter de boire du sang humain. J’ai réussi là ou beaucoup ont échoué… Je refuse… pas pour lui… pour personne…

La jeune femme fit signe à l’homme de se retourner puis préférant la prudence, elle quitta la pièce à reculons, en gardant le regard fixé sur le dos de Rodolphus. Quand elle arriva à la fin du couloir, elle se retourna à sa vitesse normale et couru sur le pont. Se changeant en une fraction de seconde derrière un tonneau, Juliette fit le tour du pont plusieurs fois ne sachant par où s’enfuir. Elle n’avait que peu de solution… mais c’est le cri d’une mouette qui fit s’ouvrir devant elle une nouvelle voie… enfermée sur ce bateau sans pouvoir fuir ce qu’elle était, la situation était la métaphore qu’elle vivait tous les jours dans sa tête… fuir pour ne pas tuer. Mais toujours enfermée avec cette envie de boire, de goûter ce sang si délicat… et ne pouvant fuir… jamais… elle était toujours là, derrière chaque mot, chaque mouvement, chaque souffle de vent qui amenait une odeur… La Soif… de tuer pour se nourrir et enfin être rassasié pour quelque temps avant d’avoir à nouveau soif… encore et encore sans plus savoir s’arrêter… jouer à classer le sang de l’un à comparer la texture de l’autre, à sentir la peur de chacun à en être exciter au point de ne plus savoir se contenir et sauter sur sa proie sans plus jouer au prédateur… La Soif… que le cri d’une mouette fit s’éloigner. La vampire leva les yeux vers le ciel, une voile se perdit au milieu des nuages gris, la vampire suivit son instinct et monta en haut d’un des grands mats. Elle se percha sur l’un deux, les jambes dans le vide, à regarder au loin la mer qui se déchaînait, mélange de noir, bleu marine, et vert. Souvent la jeune femme apercevait un banc de poisson malmené par le courant, leur effort pour lutter, leur incapacité à gagner contre la mer mais plongeant avec intelligence plus bas pour échapper à la colère de l’eau.

Calmée la jeune femme redescendit et trouva Rodolphus occupé à parler avec un matelot.
Quand son regard se posa sur elle, elle parla :

Ramène moi, je crois qu’on a eut assez de péripéties pour cette nuit. J’ai passé un agréable moment avec toi, mais il est temps pour moi de me retirer. Je ne saurai tenir plus longtemps. Il est temps…

Rodolphus qui demandait l'itinéraire à un matelos qui avait un drôle d'air, leva les yeux vers Juliette. Il savait qu'il avait été trop loin dans sa cabine. Il n'aurai pas dû la tester, il l'a trouver si belle, si pure, si dangeureuse, il était attiré par elle. Mais elle restait une vampire, une amie d'accord. Mais il devait se convaincre qu'il ne pourrait rien obtenir de plus d'elle..Ni amante ni femme. Rodolphus avait changé depuis Bellatrix, l'emprise de sa diabolique épouse était disparu depuis belle lurette, mais simplement voir Juliette se crispé, s'éloigner pour mieux le sauver lui. Tandis que cet être n'avait aucune âme, n'avait aucun sang dans ses veines. Son sang était noir, son âme lui avait été enlever depuis bien longtemps. Mais il lui restait un brin d'humanité, il aimait les sorciers qu'il soit de sang pur ou de sang-mêlé. Étrange, était sa description au sein des Mangemort, le Seigneur des Ténèbres croyait plus ou moins en lui. C'était lui qui lui avait amener la petite Lise...Mais depuis cela, le Seigneur avait disparu.

Rodolphus s'approcha de Juliette et lui sussura à l'oreille,

Ma chemise vous va mieux à vous qu'à moi. Je suis parfaitement d'accord avec vous Juliette. Nos péripéties ont était pleine d'émotions.

En parlant un peu plus fort, Mais avant que vous me quittiez d'une manière ou d'une autre, en espérant que je puisse vous reconduire comme il se doit en transplanant. Je tiens à vous donner ce cadeau.

C'était une boîte, elle contenait deux choses relativement importante.
La première, c'était un livre racontant la Généalogie des Lestrange, il lui avait donner pour lui démontrer une théorie qu'il avait élaboré étant plus jeune, mais il n'avait jamais su la concrétisé.

C'est un livre de la Généalogie de ma famille, je vous la donne, je sais très bien que vous êtes une auror et une journaliste, mais rien là-dedans pour m'inculquer de quoi que ce soit. Bref, dans ma famille j'ai toute sorte de personnages...loup-garou, vampire, mage noir, mage blanc...vous verrez qui je suis ...Dans les R! Il suffit de penser à moi pour que ma véritable histoire apparraisse.

Le deuxième cadeau était une chevalière, vert et argent, Rodolphus avait la même.

Cette bague pourra vous servir quand vous avez besoin de moi. Vous aurez juste à tourner la pierre et je viendrai immédiatement.

Bon, maintenant, nous pouvons partir

Il pointa sa baguette sur une corde, PORTUS, et la transforma en portoloin,

portus londres -dit-il simplement

Il prit la main de Juliette et la serra pendant un bref instant puis pouff ils disparurent

Le vent soufflait sans discontinuer, rabattant les cheveux roux de la jeune femme devant ses yeux, cachant son regard à l'homme en face d'elle.
Ecoutant dans un silence profond les explications sur les cadeaux de Rodolphus, le seul geste qu'elle fit vers lui, fut pour prendre les objets.

Dans les ténébres de ses cheveux, deux éclats d'or brillèrent quand il prit sa main dans la sienne. Froid contre chaleur, mort contre vie, mais pourtant enlacés entre les doigts de deux êtres.

Les deux gens disparurent.

* * *

Ils arrivèrent juste en face du pub du "Chaudron Baveur". Juliette lacha immédiatement la main de Rodolphus pour s'écarter de lui sans un mot. La vampire balaya les alentours d'un regard, enregistrant chaque détail: personne en vue, pas âme qui vive, pas que l'on puisse voir en tout cas.

Elle devait partir. Elle ne pourrait tenir plus longtemps. Trop de combats internes se confondaient en elle. Elle ne put même pas ouvrir la bouche pour parler de peur de lui sauter dessus pour planter ses crocs dans cette gorge où elle sentait un poul, une vie battre, un appel.
La vampire planta son regard dans celui de son compagnon à défauts de ses crocs.

Jaune or.

Elle sorti sa baquette magique pour noter dans l'air en lettre dorée:

MERCI

Puis la vampire ne tient plus. La limite de sa conscience, de sa raison était dépassée. Elle ne put que s'enfuir sans même faire attention à sa vitesse. La jeune femme courrut et eut la chance dans sa fuite contre la mort de ne croiser aucun être humain.
Après avoir cherché pourtant sans trouver, la bête se rabattit sur des proies animales: chats et rats. Tous deux prédateurs et proies à leurs heures. Ils furent repas à cet instant-là.
Leur sang permit à Juliette de retrouver un peu de sa raison.
Il ne lui restait plus qu'à se diriger vers l'école, serrer la mâchoire et aller chasser dans le parc ou les bois alentours. Essayer de faire taire cette faim qui ne la quittait jamais en fin de compte.

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